Un chef d’ouvre absolu, un monument du cinéma et une pièce
maitresse de la science-fiction. Un film que j’ai découvert relativement tard,
mais qui a directement fait partie de mes films préférés.
Voiçi enfin un beau reportage dessus.
Blade Runner... Au-delà de la fiction | Documentaire | ARTE
Cinéma
https://www.youtube.com/watch?v=GO5jfeBNEL4
Une exploration de "Blade Runner" de Ridley Scott,
mal accueilli à sa sortie en 1982 et devenu depuis un film culte, dont
l’imaginaire dystopique a été rattrapé par la réalité. Au début des années
1980, le Britannique Ridley Scott pose ses valises à Hollywood. Après Les
duellistes et Alien, le cinéaste se lance dans la réalisation de Blade Runner,
un film de science-fiction librement adapté d’un roman de Philip K. Dick, Les
androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Dans le Los Angeles de 2019, un
ancien policier, interprété par Harrison Ford, est chargé de traquer un groupe
d’humanoïdes, les réplicants. Plongée sous une pluie battante et dans une
obscurité que percent les néons publicitaires, la ville californienne devient
le cadre d’un monde dominé par l’intelligence artificielle et des entreprises
surpuissantes. Quatre décennies plus tard, le film, qui fut mal accueilli à sa
sortie, s’est imposé comme une dystopie visionnaire. Alors que les tentes de
sans-abri ont envahi la tentaculaire cité des Anges, le changement climatique,
la société de surveillance et la toute-puissance des géants du numérique sont
désormais au cœur des préoccupations. Phénomène C’est à une
exploration d’un film devenu culte qu’invite ce documentaire. Nourri d’archives
et d’extraits des différentes versions de Blade Runner (celle de 1982, la
director’s cut de 1992, la final cut de 2007, mais aussi Blade Runner 2049,
réalisé en 2017 par Denis Villeneuve), il donne la parole à ses principaux
artisans, parmi lesquels Ridley Scott, les comédiens Harrison Ford et Joanna
Cassidy, le designer Syd Mead, le chef décorateur Alex McDowell ou encore le
responsable des effets visuels Douglas Trumbull. Puisant aux sources de la
science-fiction, le réalisateur établit des parallèles avec Metropolis (1927)
de Fritz Lang, autre chef-d’œuvre du genre passé à la postérité. Une relecture
documentée d'un film qui a démontré que l’imaginaire fertile du septième art
pouvait, parfois, être rattrapé par la réalité. Documentaire de Boris
Hars-Tschachotin (Allemagne, 2020, 53mn)
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