Mon avis sur Suzuki :
Bien que je n’y connaisse pas grand-chose en moto, je suis toujours fasciné par certaine production comme cette machine ultime en performance. Je n’arrive jamais à comprendre comment on peut avoir les couilles « ou la folie » d’aller à des vitesses pareilles sur des engins de la sorte.
Indépendamment de cela, je n’ai jamais compris pourquoi Suzuki, qui est si doué dans le monde de la moto, s’obstinait à faire des voitures ??? Alors qu’il n’est pas capable de faire autre chose que de la merde.
Jamais aucune automobile fabriquée par cette marque n’a étée autre chose que de la daube, a une ou deux exceptions près.
En effet, les produits de Suzuki automobile on toujours été d’extrêmement mauvaises qualités, très pauvre de présentation, incroyablement basique « dans le mauvais sens du terme », terriblement inconfortable, peu efficace « voir de véritable savonnette comme la Baleino des années 2000» et même très très mauvais dans la sécurité « avec les crash test basiques aux résultats catastrophiques !!!! ». Jamais voiture créée par cette marque n’a été vraiment bonne à une exception près.
Cette exception, c’est la Swift de génération I type RS (2004-2011), que l’on a appelé à l’époque « la Mini Japonaise du pauvre ». Pourquoi ? Car, elle n’était pas si mauvaise que cela et possédait un design véritablement attrayant très inspiré des proportions de la Mini.
Comprenons-nous bien, ce n’était pas une excellente voiture qui vous dispensait qualité, confort sécurité et tout les attributs que l’ont peut donner à une bonne voiture, mais c’était probablement la plus aboutie des voitures jamais créée par la marque et elle n’était vraiment pas mauvaise.
Le problème est qu’ils n’ont jamais réussi à renouveler l’exploit de pondre quelque chose de vraiment décent et séduisant. Et que, tristement, la descendante a complétement foiré ce qui a pu faire le succès et la reconnaissance de ce modèle particulier… Le design.
Hormis cela, la Jimny des années 80-90, voiture mythique s’il en est…. mais qui ne l’a jamais été dû au fait que ce soit une bonne voiture « que du contraire ». En vérité, elle l’a été car elle offrait des capacités off-road impressionnante dans un petit package « abordable ». Elle était quasiment mauvaise en tout « confort, comportement routier, tehcno, équipement,…. », mais tellement bonne dans cette unique chose qu’elle savait faire, qu’elle en est devenue un icone. Icone d’ailleurs récemment ressuscitée…. Dans une version moderne qui n’apporte rien de plus que son illustre ancêtre en son temps. Puisque celle-ci reste, par rapport aux standards moderne, globalement une mauvaise voiture… mais très fun de style et très capable en off-road. Ne lui en demander surtout pas plus.
Et encore, l’avantage de ses mauvaises « voir très mauvaises » voiture est qu’elles étaient de véritables Suzuki. Pour l’anecdote, la toute dernière-née de la marque l’est grâce à des accords de coopérations avec Toyota. Et la Swace, n’est finalement rien d’autre qu’une Toyota Corolla rebadgée !!! Ils se sont contenté de changer le pare choc avant et arrière, les phares avant et arrière, la calandre et le badge sur le volant… et c’est tout. C’est à 99,99% une Toyota. Du coup, pourquoi encore « fabriquer des voitures « si c’est pour ne finalement plus être qu’un fabriquant de pare-chocs qui se contente de les mettre sur une autre marque ?
Alors oui, il y a une grande époque ou la marque a fait fort dans le sport auto « années 90, début 2000 ». Et oui, ils sont balèzes en utilitaire légers et pas cher pour les marchés pauvres et en Kei Car pour le Japon. Mais pour le reste, sorti de la moto… c’est 0.
Bref, Suzuki « comme Mitsubishi », est l’archétype de la marque de voiture de merde qui ne sert à rien, n’apporte absolument rien et devrait disparaitre !!! Surtout pour mieux ce concentrer sur le métier qu’ils maitrisent là parfaitement, la moto !!!
Le faucon de retour pour Euro5
190 ch et 150 Nm, carénage aérodynamique, assistances SIRS, 264 kg
Chaque changement de norme antipollution s'accompagne
invariablement de la disparition de certains modèles de motos. La nouvelle
norme Euro5 ne déroge pas à la règle, mais son introduction coïncide également
avec le retour d'une machine emblématique qui avait justement dû rendre les
armes à cause d'Euro 4 : la Suzuki Hayabusa, la Buse pour les intimes.
C'est simple,
depuis qu'elle est partie, on ne parle que de son retour, dans une version
modernisée avec plus de technologie et même un moteur plus gros. Alors qu'en
est-il vraiment de cette troisième génération d'Hayabusa ?
Moteur
Pour le moteur plus
gros, c'est raté. En effet, on retrouve bien ce bon vieux 4 cylindres en ligne
de 1.340 cm3 qui passe donc directement de l'Euro3 à l'Euro5. Bien sûr de
nombreuses modifications internes ont été réalisées pour répondre aux
impératifs de la norme, mais aussi pour améliorer l'efficacité et la fiabilité
du bloc. Les conséquences sur les performances pures sont toutefois visibles
puisque le moteur perd 7 chevaux et 5 Nm de couple par rapport à la génération
précédente, revendiquant désormais un maximum de 190 chevaux et 150 Nm
"seulement".
Son fonctionnement
a toutefois été modifié pour offrir une puissance plus progressive à bas et
moyens régimes, pour une utilisation plus simple au quotidien, genre
boulot-dodo quotidien en plein Paris. La nouvelle Hayabusa se montre par
ailleurs plus gourmande que l'ancienne avec une consommation moyenne annoncée à
6,7 l/100 km contre 5,7 précédemment, une consommation raisonnable vu le
monstre que l'on avait constaté lors de son essai.
Le système
d'échappement a lui aussi été intégralement revu tout comme le nouvel embrayage
désormais doté d'un système assisté A&S. Enfin, l'ensemble se gère
désormais par un accélérateur ride-by-wire qui se couple avec toute une
batterie d'assistances.
Assistances
Car oui, l'Hayabusa
hérite bien du SIRS (Suzuki Intelligent Ride System) inauguré sur
la Vstrom 1050 XT. Au coeur du package on
retrouve donc une centrale inertielle Bosch à 6 axes qui intervient sur toutes
les assistances avancées. L'Hayabusa se dote de trois modes de conduite
prédéfinis A, B et C qui déterminent le mode de puissance, le niveau du
contrôle de traction, de l'anti-wheeling, du frein moteur et du quickshifter
bidirectionnel. À ceux-ci viennent s'ajouter un ABS en courbe, une aide au
départ, une aide au démarrage en côte, un régulateur de vitesse, un freinage
combiné, un avertisseur d'arrêt d'urgence et même un limiteur de vitesse qui
permet de définir un seuil à ne pas dépasser et ainsi limiter les risques de se
retrouver en excès, surtout au-delà de 300 km/h.
Partie cycle
La Suzuki repose
toujours sur un cadre périmétrique en aluminium. La boucle arrière a cependant
été redessinée avec des tubes plus droits. Les suspensions ont été confiées à
KYB avec une fourche inversée de 43 mm et un mono-amortisseur dont les réglages
ont été revus pour éviter les survirages à basse vitesse et conserver la
stabilité à haute vitesse.
Côté freinage,
l'Hayabusa se met également à jour en adoptant désormais des disques avant de
320 mm, contre 310 auparavant et surtout une paire d'étriers radiaux Brembo
Stylema dont les preuves ne sont plus à faire. Les jantes de 17 pouces à 7
branches arborent un nouveau design et se chaussent en 2021 de pneus Bridgestone Battlax Hypersport S22.
Style et équipement
Le style de
l'Hayabusa s'est quant à lui bien modernisé tout en conservant la ligne
emblématique de la série. Le tout nouveau carénage, plus moderne, a été
développé avec une grande attention sur le coefficient de pénétration pour
améliorer l'aérodynamisme de la moto ainsi que la protection du pilote.
La nouvelle face
avant se dote désormais d'un éclairage à LED avec un bloc optique principal au
centre et des feux de position intégrant les clignotants sur les extrémités.
L'arrière aussi se dote de diodes. Les commodos ont été largement revus,
notamment en raison des nouvelles assistances apportées par SIRS.
Au niveau de
l'instrumentation, on retrouve toujours les deux gros compteurs et compte-tours
analogiques, secondés par deux autres jauges pour le carburant et la
température moteur. Au centre, un écran LCD couleur vient compléter le tableau
de bord. On peut y afficher les paramètres liés aux modes de conduite, mais
aussi les données de l'Active Data display comme l'angle d'inclinaison, le taux
d'accélération, la pression sur les freins...
La nouvelle Suzuki
Hayabusa sera proposée dans trois coloris blanc, argent/rouge et noir/or. Elle
arrivera dans les concessions françaises dès la fin mars au prix de 18.499
euros.
Il ne reste plus
qu'à aller essayer la version 2021, histoire de vérifier si c'est toujours
aussi simple à piloter... et c'était vraiment le cas déjà il y a dix ans, sans
toutes les assistances : une facilité inversement proportionnelle à son aspect
et ses possibilités.
Caractéristiques techniques Suzuki Hayabusa
·
Moteur : 4 cylindres en ligne, 4 temps, refroidissement liquide, double
arbre à cames en tête
·
Cylindrée : 1.340 cm3
·
Alésage x course : 81 x 65 mm
·
Rapport volumétrique : 12.5:1
·
Puissance : 190 ch à 9.700 tr/min
·
Couple : 150 Nm à 7.000 tr/min
·
Alimentation : injection électronique
·
Démarrage : électrique
·
Allumage : électronique transistorisé
·
Lubrification : Carter humide
·
Embrayage : multidisque, A&S
·
Boite de vitesse : 6 rapports
·
Transmission finale : chaîne
·
Cadre : double longerons en aluminium
·
Suspension avant : fourche inversée KYB de 43 mm
·
Suspension arrière : mono amortisseur KYB entièrement réglable
·
Angle de chasse : 23°
·
Chasse : 90 mm
·
Frein avant : double disque de 320 mm, étriers Brembo Stylema à 4
pistons, ABS
·
Frein arrière : simple disque, étrier Nissin simple piston, ABS
·
Pneu avant :
Bridgestone Battlax S22 120/70ZR17M/C (58W)
·
Pneu arrière
: Bridgestone Battlax S22 190/50ZR17M/C (73W)
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Longueur : 2.180 mm
·
Largeur : 735 mm
·
Hauteur : 1.165 mm
·
Empattement : 1.480 mm
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Garde au sol : 125 mm
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Hauteur de selle : 800 mm
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Poids à vide : 264 kg
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Réservoir : 20 litres
Disponibilités / Prix
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Coloris : blanc, argent, noir
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Disponibilité : mars 2021
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Prix : 18.499 euros
Source : LeRepaire de motards.
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