Je vais maintenant vous parler d’une des plus grandes passions de ma vie, les mangas et animés japonais !!

Ils ont une importance capitale dans mon existence, car c’est un des rare «endroits » au monde ou je trouve encore du bonheur !!! Ou j’arrive à m’évader de cette vie de merde qui est mienne.

Les mangas ne sont pas des œuvres enfantine comme beaucoup d’ignares se plaisent à croire. Bien sûr, certain sont destiné aux enfants, tout comme d’autre sont destiné uniquement à un public adulte. Mais la grande majorité sont de la classe des Shonen « qui signifie, jeune gens en japonais », et dont le public cible est principalement la tranche des 15-35ans.

Ce dédain généralisé et cette infantilisation sont typiques de la méconnaissance profonde générée par la culture Occidentale. Qui, allez savoir pourquoi, à associer de manière systématique le dessin animé « ou la Bande dessinée » au monde de l’enfance.

Pour une personne de culture européenne, il est difficile de se défaire de cet amalgame stupide, ce qui fait qu’une majorité des gens pensent que les mangas sont faits pour les enfants. Alors que, comme je vous l’ai dit, la grande majorité ne leur sont absolument pas destinée.

Cette étroitesse de la vision basée sur une culture ou le dessin est enfantin, perdure malheureusement encore beaucoup aujourd’hui. Malgré des décennies de manga et des animés américain pour adulte « Les Simpsons, South Park », c’est bien tristement encore très fortement ancré dans la tête de ignorants.

Et vous allez voir plus loin, que le pitoyable traitement de la VF n’a fait qu’entretenir « et même accentué » ce phénomène de rejet.

Des œuvres pourtant si riches et matures.

La force des mangas est qu’ils sont en général très évolué et qu’ils comptent des histoires très profondes, qui à l’image d’une vie sont complexe et très riche.

Comme la vie donc, chaque rencontre et chaque décision peut changer le cours des choses, ce qui engendre des conséquences qui mènent à une situation précise dont on ne saisit pas forcement la complexité de suite, sans avoir une vue globale et toutes les versions des différents personnages.

Les bon mangas sont ainsi, et disposent en sus d’univers ultra détaillé qui rendent le tout crédible, comme la réalité. À l’image des films et des sagas qui sont des chefs d’œuvre « Star Wars, Lord Of The Rings, Harry Potter,… », On est dedans et on y croit pcq c’est profond et riche comme la vrai vie, pcq le backround de chaque perso est ultra travaillé.

Alors évidement, à l’instar des films aux sagas épiques, cette profondeur de l’histoire et cette richesse de l’univers ce trouve dans les meilleurs mangas comme Dragon Ball ou Naruto, mais pas forcément dans tous. Mais, l’autre force du manga c’est la richesse…. Du choix.

Il existe des centaines de Manga de grande qualité, parfois moins riche et détaillé, parfois loufoque,…etc. Bref il y en a pour tous les gouts, tous les styles et pour tous les âges.

Un manga doit vous procurez des émotions : la hype d’un combat intense, les larmes d’un moment émouvant dans la tristesse comme dans le bonheur ou une leçon de vie « ce qui revient le plus souvent d’ailleurs puisque beaucoup de manga sont orienté super héros »

Attention, j’utilise ici le terme « Manga » de manière générique, aussi bien pour désigner l’œuvre dessinée qui s’appelle donc manga, que pour décrire les animés japonais. Effectivement, les puristes font la distinction, mais il faut avouer que le succès phénoménale des animés dérivés de manga on fait de ce nom un fourre-tout qui désigne aussi bien l’œuvre originale, que l’animé ou encore les produits dérivé.

Ne vous offusquer donc pas de l’utilisation du mot « manga » pour décrire tout cela, c’est juste une histoire de simplification de la compréhension.

Mon classement :

Alors évidement mes références en terme de manga ne sortent pas de « l’ordinaire ». Comprenez que j’aime ce qui se fait de mieux avec des univers riche et des scénars chiadé, donc forcément mon classement va être des plus classiques avec les références absolues.

1 : Dragon Ball : La référence absolue en termes de richesse de l’univers et de complexité du scénario.

Ajouté des effets spéciaux jamais vu avant lui et un rendu qui a fait faire un bond en avant au monde du manga avant de s’étendre à tout (films, jeux vidéo, etc…). Le benchmark inébranlable qui a fait connaitre le manga au monde et l’a propulsé comme un art majeur et riche.

La technique d’animation inédite et cette capacité à faire ressentir la puissance des personnages et des impacts à ensuite profité a toute l’industrie cinématographique/vidéoludique. Le premier fut le monde du jeu vidéo, puisque l’équipe en charge de la création du cultisme jeu Street Fighters a recruté d’anciens animateurs de Dragon Ball. Ce qui explique l’énorme similitude entre la technique fétiche de DB « le Kamehameha » et le fameux « Hadoken » de Ruy dans SF.

2 : Naruto : Une histoire de référence en termes de richesse et d’imbrication sur l’échelle du temps, avec une morale très profonde qui fait réfléchir. Mais dont on ne saisit le sens et tous les évènements qui l’ont amené, qu’arriver à un certain niveau de l’animé.

Une œuvre majeure qui rend aussi beaucoup d’hommage à Dragon Ball avec un nombre incalculable de références et clins d’œil en tous genres à travers l’entièreté de l’œuvre.

3 : Yuyu Akusho : Une qualité extraordinaire, une histoire superbe et un monde riche et bien présenté. Dommage qu’il ne fut pas plus long, car il y avait un potentiel au niveau de l’évolution dans l’histoire qui aurait pu en faire une saga à la Dragon Ball.

4 : Ranma ½ : Avec ce côté loufoque, humour de cul et histoire improbable tellement superbe. Le manga distraction par excellence.

5 : Attack On Titan (Shingeki no Kyojin) : Une histoire dans un contexte qui change de l’ordinaire, très prenante et magnifiquement racontée. Avec des animations de superbe facture et une direction artistique splendide.

De l’émotion, de l’intrigue, une réalisation au top et pleins de mystère. Que demander de mieux ?

6 : Saint Seiya : Avec une large préférence pour Omega, que je trouve à la fois plus fouillé et mature. Et qui corrige certains défauts de la série originale trop « féminisée » avec ses héros carrément androgyne, gnangnan et lent.

Vous l’aurez compris, il s’agit d’une belle œuvre mais qui a pas mal de défauts et un univers auxquels j’ai plus de mal à accrocher. Moins de richesse et de profondeur aussi, c’est plus basique scénaristiquement parlant. Cela reste néanmoins une œuvre majeure dans le monde du manga.

Buko No Hero Academia : Un manga d’apparence plus enfantine, mais ne vous y fiez pas c’est vraiment excellent et plus profond que le caradesign peut le laisser a priori penser. Une belle aventure de super héros qui met en avant un personnage qui à la base ne devais pas en devenir un.

Qui plus est, ce manga est jonché de références à des œuvres cinématographiques. Alors, elles ne sont pas forcément flagrantes pour celui qui ne connaît pas les films, mais une fois compris vous remarquerez qu’elles sont remarquablement intégrées.

Le personnage de Gran Torino qui apparait dans la deuxième saison est un véritable hommage au film du même nom réalisé et interprété par Clint Eastwood. Le caractère, les mimiques, les habitudes ainsi que la relation entre le héros principale et lui sont les mêmes que celui entre Clint et le jeune garçon dans le film, c’est subtile et à la fois évident.

Et d’autre manga beaucoup plus originaux, voir loufoque….

7 : One Punch Man : Mélange improbable entre des Marvels "pour l’histoire de super-héros basique, rapide, simpliste et peu profonde en apparence" + Haisukūru! Kimengumi « Collège Foufoufou en VF » pour le coté barré et loufoque et Yuyu Hakusho pour le coté combats sérieux et monstres.

Le héros complètement blasé qui à la base n’avait rien pour en devenir un et qui ressemble plus à Pac-Man qu'a Superman, ainsi qu’une foultitude d’effets d’humour mêlé a de la vrai baston et une intrigue.

Bref, une satire merveilleuse du monde des héros aux super pouvoirs, une petite pépite !!!

Rajouter à cela une animation et un dessin tout à fait extraordinaire et dont la qualité varie volontairement en fonction du fait que l’on soit dans une scène d’action sérieuse ou dans la partie humour.

Une idée de génie qui permet dans la partie humour d’avoir un dessin ultra basique, et dès que cela devient sérieux, le coup de crayon change radicalement et devient très détaillé avec une animation rapide et fluide. Une idée splendide qui rend cet animé encore plus intéressant !!!

8 : Hokuto No Ken : Un manga culte, dont l’animé a très mal vieilli malheureusement.

Le dessin et l’animation pèchent sérieusement et on le croirait infiniment plus vieux que Dragon Ball qui est à mille lieues meilleures.

Il y a une véritable rigidité dans les animations, une certaine pauvreté graphique et des dessins pas toujours très heureux. Il y a aussi des petit côtés irréaliste ridicule « genre il déchire sont T-shirt, et la séquence d’après, il est de nouveau rhabillé. En plus il doit en avoir 5x des hauts par épisodes, pcq à chaque énervement il déchire tous ses vêtements ».

L’histoire de base est aussi discutable car 100% pompée sur le film Mad Max et l’univers est assez peu profond et relativement pauvre.

Mais il fait néanmoins partie des mangas culte qui ont marqué de par la violence et un coté irrémédiablement plaisant malgré ses nombreux défauts techniques.

Il est à noter qu’il existe des OAV et des versions remasterisées qui n’ont pas ses défauts. Certaines musiques sont parfois assez désappointante aussi, et peu en rapport avec le style ou le contexte. Cela n’en reste pas moins une œuvre majeur !!

9 : Parasyte « Kiseijū » : Un chef d’œuvre !!! Original dans le scénar et rempli d’émotion, il arrive à faire remettre en question l’existence et le mode de vie de l’espèce humaine.

La relation entre l’être humain et le parasite est tout à fait remarquablement mise en scène, il y a beaucoup d’émotion, les dessins et les animations sont irréprochables. La bande son est particulièrement bien travaillée, les moments intenses sont superbement souligné et il s’y mêle même de la musique classique parfaitement distillée, une réussite.

Ce manga est une merveille jusqu’à la fin, et bien que court, c’est très intense. On pourrait lui reprocher de ne pas être très profond en terme d’histoire, de ne pas répondre à toutes les questions que l’ont ce pose le long de ses 24 épisodes, mais tout cela est très largement compensé par l’intensité émotionnelle qu’il arrive à transmettre.

Ajouté une fin émouvante, qui en faisant réellement vibrer, arrive à faire oublier que la série se termine sans avoir répondu à toute nos interrogations. Bref, une œuvre à voir absolument !!!

10 : Beelzebub : Loufoque drôle, parsemé de références bien dissimulées « Yuyu Akosho, Dragon Ball, Saint Seya, Kureyon Shincha, Sailor Moon, One Piece… etc » Un animé d’une qualité excellente mais avec le final le plus décevant que j’ai jamais vu. Cette série aurait pu être développée et donner naissance à une saga épique longue de centaines d’épisodes, la matière première était là.

Mais on a l’impression que les créateurs n’ont pas voulu développer plus un univers pourtant potentiellement superbement riche. Du coup, ça fini incroyablement prématurément et d’une manière aussi décevante que le plaisir de regarder ses quelques épisodes fut grand.

La VF, pourquoi tant de merde ?

Tout qui s'intéresse un tant soit peu au manga, ne manqueras pas de remarquer les incohérences phénoménales, les erreurs et les improbables confusions faite dans le doublage en VF.

Des noms échangés, des voix qui elles aussi s'interchangent à l'envi, des expressions débiles en passant par des rajouts de narration ou des accents les plus ridicules possible.

Tous les mangas des années 80-90 furent affublés de ses immondes conversions.

Tour ceci a une explication historique !!!! Voici le pourquoi du comment.

L’origine de ce massacre volontaire d’œuvres est due à cette incompréhension culturelle dont je vous parlais au début. Un animé en Europe, c’est pour les enfants… Et donc ça doit être édulcoré et infantilisé au possible.

Et les doubleurs sont donc volontairement partis sur une interprétation de type Cartoon…. Pire même, puisque la violence et le sexe bien présents dans ses œuvres qu’ils pensaient erronément destinée aux gosses les ont choqués.

Et ce faisant, ils prirent donc non seulement le parti de faire un doublage Cartoonesque, mais ne respectèrent « de manière volontaire » absolument plus l’essence même des œuvres.

Cette haine du manga est donc née d'une profonde ignorance de la part des doubleurs, qui se sont chargés de massacrer le travail de manière à protester contre cette culture, qu'ils estimaient néfaste.

Et ils ce sont donc rebeller de toutes leurs ardeurs moralisatrices, en affublant leurs doublages des erreurs les plus crapuleuses, et en tournant le tout au ridicule le plus possible !!!!

Les seules erreurs, finalement, sont celles de ne jamais avoir pris la peine de leur expliquer. Et surtout, celle de destiné aux très jeune d’ici des animés fait pour les adultes de là-bas.

La faute à qui ???

Les doubleurs se sont, malheureusement, véritablement senti pousser des ailes et ont pris de larges libertés dans ce jeu de massacre. Bien aidé par la censure française, qui les soutenait dans leur honteuse et ignorante démarche.

Et pourtant, la faute originelle en revient à l’importateur. Celle par qui tout est arrivé en France : Une femme que l’ont peu bénir comme maudire, tant le succès actuel chez nous est probablement de son fait, mais qui aurait mieux fait de ce renseigner plutôt que de servir à l’époque des œuvres adulte à des gosses. Bref, j’ai nommé Dorothée!!!!

Enfin, c'est vous dire la qualité de bons nombres de ses œuvres, au vue du succès incommensurable qu'elles ont eues, malgré le massacre parfaitement orchestré.

Bref, si on remercie Dorothée d'avoir fait découvrir la culture manga à des générations en France et Belgique, on peut la blâmer d'avoir créé la polémique en servant des contenus adulte à des enfants.

Tout comme on ne la remerciera pas de s'être sentie obligée de changer chaque musique de génériques. Sachant qu’ils ont mis dans le mile pour nous pondre des morceaux d’un niveau de débilité rarement atteint dans le monde. Là où la VO avait des musiques évoluées et de qualité !!!!

Conclusion, certain la bénisse d’avoir quand même fait connaitre la chose. Alors que d’autre, comme moi, la maudisse !! Car j’ai dû attendre l’âge adulte et l’envie de revoir ces séries « en VO », pour me découvrir cette passion infinie pour ces merveilles que j’ai redécouvertes et dont je me suis très vite rendu compte que j’ignorai finalement tout.