Le monde à adopté aujourd’hui, plus vite qu’en tout autre
temps, des expressions à la con !! Qui sont pourtant, et de manière flagrante,
des fautes extrêmement graves dans notre langue.
Signe d’une maîtrise de la langue qui diminue de jour en
jour et d’une volonté de mimétisme de la masse. Ces imitations vide de sens et
d’intérêt qui tournent au ridicule, puisque certaine expression qui sont pourtant
des fautes catastrophiques, sont adoptées par les inconscients uniquement car
ils les ont entendue dans les medias.
L’exemple le plus
flagrant est : « au jour d’aujourd’hui ». C’est un double pléonasme
effrayant qui signifie littéralement, « au jour du jour de ce jour ».
Une faute dantesque qui n’a pas son équivalent et qui est pourtant devenue une
expression tristement courante ses 10 dernières années.
Cette erreur est tellement frappante que personne n’aurais dû
l’adoptée, c’est une évidence !!! C’est comme remplacer « demain »
par « demain d’au demain de demain », OU encore, « Hier »
par « Hier au hier d’hier ». Il est tellement flagrant que le sens, n’a
aucun sens !!!!!…. Et pourtant, un nombre incalculable de gens l’utilisent.
Ont peu aussi cité pêle-mêle :
·
Le fameux « Malgré que » au lieu de « Bien
que »
·
Et le non moins exceptionnel verbe Croiver « ils
y en a qui croivent que », qui n’existe évidemment pas, puisque c’est le
verbe CROIRE « qui croient que ».
Avantage :
L’avantage principal de ses expressions débiles « ainsi
que des déficiences orthographiques » est que cela permet de faire immédiatement
un tri social. On sait à quel intellect bas on a affaire quand on fait face à
une personne usant de ce genre d’expression stupide qui n’a aucun sens.
Ce qui nous permet un rapide classement social. Car, tous les
gens usent de ce tri. Nous classons et séparons les gens fréquentables des
infréquentables, en fonction de nos propre critères de sélection et de nos
propres valeurs.
Exemples :
·
Une personne bien ne va pas fréquenter des délinquants
ou des criminels.
·
Une personne propre va exclure de son cercle les
gens à l’hygiène douteuse ou mauvaises.
·
Une personne raciste évincera automatiquement les
gens en fonction de leurs ethnies et non de ce qu’elles valent humainement
parlant.
·
Etc,…
Il en ira donc de même entre les gens qui savent parler et
ceux qui n’ont pas la maitrise de la langue à cause de la pauvreté de leurs capacités
ou de leur manque d’instruction.
Séparer le bon grain de l’ivraie n’est jamais une mauvaise
chose « même si il faut un peu de tolérance, comme avec les étrangers en
apprentissage de la langue ».
Inconvénients :
Le principale inconvénient reste évidemment l’appauvrissement
dramatique de la langue du aux mauvais usages ou aux mauvaises associations de
mots. Celles-ci utilisées par des gens peu instruit, mais qui représentent « malheureusement »
une majorité de la population, et ce propage donc d’autant plus vite.
Autant je considère qu’ajouter à notre langue de nouveaux
mots issus d’autres langues, est un enrichissement, autant ses expressions due à
la pauvreté intellectuelle des pratiquants est une catastrophe et mène à la
disparition de celle-ci.
Ce que je crains, c’est l’annihilation pure et simple de la
bonne pratique de la langue française, supplantée par ses expressions à la con,
qui malheureusement se propage bien plus vite maintenant à cause des medias.
Avec une vitesse de propagation telle, que ses fautes vont jusqu’à
s’introduire et être propagée par des « artistes, chanteurs,…etc »
qui les incorpores dans leurs réalisations du haut de toute leur ignorance « Maitre
Gym’s pour ne citer qu’un exemple flagrant ». Ce qui fait penser aux jeunes
générations qu’il ne s’agit pas d’erreurs.
Bien plus qu’avant, la langue
est en danger !!! Plus encore que l’orthographe.
Attention, l'orthographe n'est pas en reste et subit lui aussi un dramatique nivellement par
le bas. Nous nous retrouvons dans un cas de figure où, encore une fois, seules les
« élites intellectuelles » possèdent le savoir, et celui-ci est
dissipé par la profonde ignorance de la masse, qui prend le dessus pour tristement
modifier la langue de manière CATASTROPHIQUE.
Ces aberrations remplacent les bonnes pratiques dans notre quotidien,
de manière insidieuse, de sorte qu’on finisse par s’y habituer et participer sans
le vouloir à son adoption.
Ce drame est malheureusement aidé par un enseignement de
plus en plus laxiste, qui se contente finalement de former des légions de
crétins aptes au travail. Mais surtout s’abstient d’en faire des gens qui pensent !!!!!
Il faut que la masse reste manipulable par les politiques. En faire des pensants
leurs ouvriraient les yeux et serait une catastrophe pour l’inaptocratie en
place !!!
Alors, effectivement, je suis assez mal placé pour juger l’orthographe
des autres, souffrant moi-même de sérieuses lacunes en la matière. Mais entre le
type de lacunes que j’ai, purement orthographique et qui ce limite à des fautes
basiques, et l’ignorance totale qui modifie littéralement la langue, il y a
une marge…. Que dis-je ?.…. un espace "au sens astronomique" !!!
Voici de tristes
exemples de fautes « de drames devrais-je dire », que l’on trouve,
tristement, de manière très fréquente. Et qui prouve à quel point la langue « comme
le QI » est en déclin dramatique:
·
« Plusher »… Comprenez « Plus
Chère » en français.
·
Taggle » pour « Ta Gueule ».
·
« Haha voici la chorégraphie de la fin de
si fer de ma cousine de 3ans. » Entendez « de la fin de si fer »
à la place de fancy-fair !!!!!! Enorme celui-là !!!
·
« Samedi » (comme le jour de la
semaine) à la place de « Ca me dit ».
·
« et tu es jamais sur de arrive a leur au »
à la place de « et tu N’es jamais sur D’arriver à L’HEURE
au ….. »
·
« Ticheurte »
à la place de « T-Shirt ».
·
« Eydey » à la place de « AIDER »
·
« dis pa dé cromo oky » pour : Ne
dit pas des gros mots ok.
·
« Savwr » à la place de savoir. Là on dépasse littéralement le stade de la
pseudo phonétique pour une véritable caricature d’accent africain.
·
« La m'aime couleur que la vita »
m’aime du verbe aimer, au lieu de même l’adjectif. Dans le genre, c’est une
perle d’ignorance celle-là.
·
C’est bow en lieu et place de « c’est beau »
·
« férari et lomberguiné » a la place
de « Ferrari et Lamborghini ». Vous voyez, même les nom propre ne
sont pas épargné.
·
« noell' » au lieu de Noël
·
« késsèssé » au lieu de « qu’est-ce
que c’est ».
·
« Crisse de nègre » au lieu de « crise
de nerf ». Encore une fois on touche le fond du fond !!!!!
·
« Il sanfuillle caume dè vaux leurs »
au lieu de « Ils s’enfuient comme des voleurs ». Mon dieu,
peut-on allez plus bas encore ?????
·
Attention, une vraie perle : « ne
pas sintraises a lui quome si il negzizte pas ». Comprenez : « Ne
pas s‘intéresser à lui, comme si il n’existait pas ».
·
« Tus saura toujour dont not penset »…..
« Tu seras toujours dans nos pensées ».
·
« tourais janais reconue »… « T’aurais
jamais reconnue ».
Et après le très à la mode « Au
jour d’aujourd’hui » voici le « Au vue de ce que je peux voir ».
Antoine Desjardins
Professeur de Lettres, membre du collectif "Sauver
les lettres", co-auteur de "Sauver les lettres - Des professeurs
accusent" (Textuel).
Antoine Desjardins déplore la dégradation du niveau de
langage, facilement constatable à partir des vidéos de l'INA des années 1960.
Nous vivons l'époque du "je like ou je
nique" explique Michel Onfray dans la première livraison de Front populaire. Il
évoque un cerveau reptilien qui tient lieu désormais de cortex où les émotions
primitives (on sait depuis peu que, grâce à M. Castaner, que "l'émotion
mondiale dépasse les règles juridiques") et l'instinct ont remplacé la
capacité à réfléchir, à analyser, à argumenter. Le pathos remplace le logos.
Mais ne serait-il pas question ici de langage articulé ? De capacité à mette en
mots des émotions ? Ne serait-il pas question aussi de vocabulaire et de
syntaxe ? De ressources langagière. Il fut des temps barbares et gothiques,
pourtant, où l'école apprenait à tous, sans exception, un français riche et
même porteur de références culturelles.
Une régression, voire un désastre, a bel et bien eu lieu :
en l’occurrence ce qu'on pourrait appeler un effondrement syntaxique
Les exclus de la langue, on le sait, sont amenés à se
conduire comme les exclus tout court, prêts à s'engager dans le cycle de la
révolte active. Le ghetto linguistique emprisonne ses victimes dans le ghetto
social : ici naissent et naîtront les extrémismes, les intégrismes, les
idéologies simplistes. A cerveau reptilien, réaction binaire, comme dit
toujours Onfray. Un mot décrit l'incapacité à mettre des mots sur les émotions
: l'alexithymie. Et c'est justement le grec qui aide à comprendre : a
(privatif), lexi (λέζις, la parole, le mot) thymos (θυμός, état d’esprit,
humeur). Nul doute que cette alexithymie a de beaux jours devant elle car,
c'est bien de perte du logos dont il est question. L'incapacité à traduire des
émotions fines et complexe, à nuancer, à s'exprimer clairement et
distinctement, trouve sa solution dans le slogan mimétique ou pire, l'aboiement
et la vie en meutes idéologiques.
RÉGRESSION DU LANGAGE
Je me me suis plongé dans les archives de l'INA pendant le
confinement et une chose m'a frappé qui devrait faire s'interroger nos amis
"progressistes" qui pensent que s'opposer à une régression c'est être
conservateur et réactionnaire, et qu'on ne peut jamais dire que quelque chose
de bon s'est perdu. Qu'une régression, voire un désastre, a bel et bien eu lieu
: en l’occurrence ce qu'on pourrait appeler un effondrement syntaxique.
Heureusement, la grammaire fut mise en examen et traînée
devant des juges progressistes, dès le milieu des années soixante-dix
Les gens interviewés dans les années 60 et suivantes
(Archives de l'INA, donc), au hasard, dans la rue, utilisaient un français
beaucoup plus riche et soutenu qu'aujourd'hui, un français exempt de vulgarité,
simple, mais solidement charpenté par une syntaxe correcte. Sans doute parce
que l'école fonctionnait mal et n'avait pas été démocratisée. On y entend des
commerçants, des ouvriers, des employés, des agriculteurs (qui ne sont pas des
"clients" de journalistes, mais bien des quidams ) et on demeure
frappé par la bonne maîtrise de la langue et l'abondance, souvent pittoresque,
du vocabulaire. C'était avant que les pédagogues ne considérassent, à juste
titre, la langue comme fasciste : un dispositif arbitraire de maintien de
l'ordre social, un moyen de se distinguer et d'exclure l'autre. Un carcan à
"déconstruire" (ce mot commence à donner la nausée à des gens passéistes
qui n'ont rien compris aux avant-gardes) pour libérer la classe ouvrière.
Heureusement, la grammaire fut mise en examen et traînée devant des juges
progressistes, dès le milieu des années soixante-dix.
Désormais l’oppression a cessé presque partout et les
écrivains académiques de la tradition scolaire ne viennent plus parasiter ou
plomber les propos des uns et des autres pour entraver la libre expression,
brider la spontanéité et la sincérité, et prescrire un soi-disant bon usage.
J'ai entendu une jeune employée de boulangerie interviewée et citant, au détour
d'une phrase, un propos de... Victor Hugo (un auteur blanc colonialiste soit
dit au passage). Une apprentie boulangère, autant dire, le prolétariat.
Rétrospectivement, j'ai un peu honte pour elle : quel genre de conditionnement
cette pauvre femme a-t-elle pu subir durant une scolarité pourtant courte ?
Ce monde en noir et blanc de la télévision du passé me fait
horreur
Circonstance indéniablement aggravante, cette citation
venait de façon très pertinente orner des paroles fort justes, syntaxiquement
élaborées, prononcées distinctement, avec aisance et naturel, sans le moindre
empêchement ! Brisée par la violence symbolique d'une école primaire réactionnaire,
la jeune femme, colonisée et assujettie, singeant la voix de son maître, m'est
apparue comme la victime inconsciente de normes évidemment discriminatoires
qu'heureusement l'école moderne a su depuis longtemps déconstruire ! Ce monde
en noir et blanc de la télévision du passé me fait horreur : il m'a fait voir
en vérité dans quel Enfer de réaction nous fussions demeurés si le progrès
n'avait pas continué sa marche tranquille vers toujours plus d'égalité en vue
de l'extinction progressive des Lumières, matrice du paternalisme de l'homme
blanc européen et du colonialisme.
Tout le monde parlerait en bon français, y compris dans nos
banlieues, au grand dam de la pluralité linguistique, des cultures et de la
diversité ! Si l'école était demeurée comme lieu de l’apprentissage de la
maîtrise des passions-pulsions c'est à dire lieu de répression, on n'aurait pas
assisté à la libération de tous. Merveilleuse libération dont on voit les
effets. Comme dit Dany-Robert Dufour, le credo pédagogique fut : "Libérez-moi
de tout ce qui m’aliène (les institutions, la culture, la civilisation, la
langue, les signifiants, le nom du père, les savoirs, les pouvoirs, etc.) et
vous allez voir ce que vous allez voir !" Et on a vu. Et on voit.
Source : Marianne.net
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