Respecter la terre, c'est notre seule avenir.

 


Ces échantillons sont du même type de sol et sont en rotation de maïs-fèves depuis plus de 20 ans, mais leur traitement a été très différent.

Le sol de gauche n’a pas été labouré ni fertilisé avec de l’ammoniac anhydre depuis plus de 20 ans et il a bénéficié d’une culture de couverture de seigle. Le sol de droite a été labouré chaque année, ainsi que fertilisé avec de l’ammoniac anhydre à l’automne.

Cette photo a été prise environ 2 minutes après que les échantillons aient été plongés dans l’eau.

Le sol labouré a pratiquement « explosé » dès qu’il a touché l’eau. Le labourage répété du sol a détruit sa structure, supprimant l’espace interstitiel et la « colle » biologique qui aide à maintenir le sol cohérent, et par conséquent le sol s’est désagrégé.

Au contraire, grâce à une perturbation minimale du sol, le sol non labouré a un excellent espace interstitiel et une activité biologique étendue, ce qui a conféré au sol une structure saine qui peut résister aux chocs de l’eau.

En moins de 5 minutes, le sol labouré avait complètement disparu, tandis que le sol non labouré est resté presque entièrement intact.

Nous avons voulu voir combien de temps cela pouvait durer et nous avons continué à ajouter de l’eau (pour compenser l’évaporation) pendant plusieurs semaines. Nous avons arrêté après 6 semaines, pendant lesquelles l’échantillon de sol non labouré était encore intact à 95%.

article complet https://gojardin.fr/.../travail-du-sol-vs-sans-labour.../...

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