L'usure du temps.

 

 

 

Voici ma manette Xbox360 après 10ans d'utilisation. Vous pourrez aisément constater l'usure importante du joystick gauche, comparativement au droit qui semble neuf à côté. A force de poser le pad, il y a aussi une usure qui forme un plat sur les coins sur laquelle le pad repose.

 

Malheureusement, mon pauvre pad vient de rendre l'âme. Le pire, c'est que ça ne doit pas être grave et que c’est  certainement juste un problème de connexion facilement réparable en refaisant une soudure « car le pad se déconnecte et se reconnecte quand je bouge les fils ». Mais le problème, c'est que je ne suis pas capable de réparer, même quelque chose d'aussi simple, car je n’ai ni les compétences, ni les connaissances, ni même l’outillage nécessaire. Et je ne connais aucune personne de confiance qui puisse réparer de petits appareils. Dommage, il aurait certainement encore duré des années avec une simple réparation.

 

Dommage, mais bon.... disons que c'est l'occasion de passer à un pad plus moderne de la Xbox actuelle.









Mon nouveau Pad Xbox One Elite Series 2:


 

Je tenais à apporter de petites précisions. Car si le test des Numériques "ci-dessous, après les photos" est vraiment très complet, je trouve qu’il n’insiste pas assez sur la qualité de fabrication tout à fait exceptionnelle de la manette. La qualité des matières et leurs épaisseurs est vraiment excellente, et l’assemblage ainsi que les finitions sont parfaites. Et les parties en métal « croix directionnel, palettes arrières et dessous des sticks » rajoute encore à cette qualité remarquable.

Mais la qualité ne s’arrête pas au pad lui-même, puisque même la boite en tissus rigide fournie avec est d’une qualité et d’une finition irréprochable. Le détail est même poussé jusqu’à avoir prix soins de développer une superbe  boite en carton qui emballe le tout. Fabriquée dans un carton ultra qualitatif, super épais et à au rendu d’impression remarquable.

Alors oui, mettre 180euros dans une manette n’est clairement pas donner à tout le monde. Mais le rapport qualité/prix reste excellent bien qu’il s’agisse à peu de chose près du  triple du prix d’un pad Xbox One classique.



































Test Xbox Elite Series 2 : la meilleure manette de jeu Xbox et PC

 

Présentation

Plébiscitée pour sa finition, son confort remarquable et ses nombreuses options de personnalisation, la première manette Xbox Elite avait néanmoins quelques défauts et manquait de fonctions que même les manettes classiques avaient depuis obtenues (depuis la sortie de la manette Xbox V3), notamment une connectivité Bluetooth permettant une liaison sans-fil sur PC et appareils mobiles. Surtout, la concurrence a depuis bien progressé et la manette Elite a dû faire face à de redoutables concurrentes signées Razer (Wolwerine Ultimate) ou même Nacon (Revolution Unlimited) et Thrustmaster (eSwap Pro Controller) pour ce qui est des versions compatibles PS4. Microsoft a donc amélioré tous les aspects de sa manette en vue de surclasser une nouvelle fois la concurrence.

 

Cela se paie néanmoins au prix fort, puisque si l'Elite coûtait déjà la bagatelle de 149,99 €, c'est aujourd'hui la coquette somme de 179,99 € que demande Microsoft pour sa manette Xbox Elite 2 Series. Un tarif en hausse, qui peut cependant s'expliquer en partie par l'intégration d'une batterie dans la manette et d'un chargeur dans l'étui de transport. Voyons ensemble s'il est bien raisonnable de dépenser une telle somme pour un gamepad, aussi abouti soit-il.

Construction et ergonomie

Une qualité de fabrication remarquable

Comme la première manette Elite, l'Elite Series 2 reprend à l'identique la forme de la manette Xbox One d'origine, mais se veut meilleure sur tous les aspects de sa fabrication. Les finitions sont irréprochables et le plastique de très bonne qualité.

Manette Elite à gauche, Elite Series 2 au centre et manette Xbox One classique à droite.

Cette seconde manette Elite opte, comme la première, pour une finition lisse et douce au toucher qui lui donne assurément un aspect plus "premium" que le plastique légèrement rugueux de la manette classique.

 

Cependant, aussi agréable au toucher que soit cette finition, force est de constater que nos mains n'en profitent pas particulièrement à l'usage, puisque contrairement à l'Elite première du nom, elle ne couvre pas toute la façade et s'arrête au-dessus des poignées pour laisser place à une surface en élastomère texturé. Composée de multiples facettes triangulaires en relief, celle-ci s'avère similaire à la surface grise utilisée à l'arrière des poignées de la première version de la manette.

 

Sur l'Elite 2, cette finition est donc utilisée sur tout le tour des poignées, sans doute dans l'optique d'améliorer l'adhérence des mains et de limiter la sudation. Dans la pratique toutefois, on ne peut pas dire que la prise en main soit meilleure. Au contraire, nos mains accrochent finalement mieux à la surface douce de la première Elite, même si c'est visiblement au prix de traces d'usure un peu plus visibles. À ce sujet, on espère que Microsoft aura veillé à la durabilité de son revêtement, puisqu'il n'était pas rare que celui de la première Elite se décolle avec le temps. Le risque semble plus limité ici, dans la mesure où la surface texturée est beaucoup plus large et que les jonctions se font sur des zones non soumises aux frottements répétés.

Une batterie en plus pour quelques grammes de moins

Quoi qu'il en soit, la préhension reste bonne avec cette Elite Series 2 et heureusement, puisque la manette s'avère toujours assez lourde (342 g, avec disque directionnel et palettes sur l'arrière). L'intégration d'une batterie ainsi que la réduction de masse permettent tout de même un allègement de 17 g par rapport à la première Elite avec ses 2 piles. La Series 2 en profite pour corriger son équilibre, pesant un peu moins vers l'avant.

 

Car c'est donc une des grosses nouveautés de cette Xbox Elite Series 2, Microsoft dit enfin adieu aux piles pour préférer une batterie ! Nous aurions apprécié qu'elle soit amovible, mais cela aurait certainement ajouté quelques grammes à une manette déjà assez lourde. L'autonomie atteint une petite quarantaine d'heures et la recharge se fait en USB-C avec le câble fourni ou en utilisant la base magnétique que Microsoft a fort intelligemment intégré dans l'étui de transport fourni.

Cette base est amovible et peut être disposée sur le meuble TV, par exemple. Il suffit de poser la manette dessus, la charge se faisant via des contacteurs aimantés. Pratique et rapide pour garder sa manette constamment chargée.

Il reste bien sûr possible d'utiliser la manette en filaire, notamment sur PC si l'on préfère éviter la liaison Bluetooth parfois capricieuse de certaines machines. Nous n'avons pas eu de problème à déplorer pour notre part, la latence étant même assez réduite pour ne pas déranger. Bien que la manette soit conçue pour fonctionner principalement sans fil, un câble à gaine tressée de 2,7 m est fourni, permettant de jouer tout en rechargeant la manette si le canapé n'est pas trop éloigné du téléviseur. Le connecteur USB-C n'est pas spécialement renforcé, contrairement à celui de certaines manettes qui vient se bloquer dans un logement spécifique, mais cela permet justement d'utiliser n'importe quel câble et pas seulement celui d'origine.

La manette peut être rechargée sans quitter son étui.

Personnalisation et configuration

Des boutons de bonne facture, mais classiques

S'il y a du changement au niveau de la construction, il y a aussi des améliorations du côté des commandes sur l'Elite Series 2. Tout d'abord au niveau des boutons A, B, X et Y, d'apparence identique, mais qui s'avèrent plus réactifs, offrant un meilleur rebond. Ils sont un peu plus fermes que ceux de la première Elite, mais semblent identiques à ceux des dernières manettes Xbox V3.

Plus anecdotique, le bouton d'accueil est maintenant monté sur un tact-switch et produit donc un petit clic à l'activation. Clic similaire à celui que l'on entend quand on enfonce les gâchettes-boutons LB et RB. Ces dernières ont été revues et s'avèrent moins bruyantes et un soupçon plus réactives.

Du progrès dans les gâchettes

En dessous, les gâchettes LT et RT n'évoluent pas radicalement et sont très légèrement plus fermes. Elles gagnent surtout un loquet de verrouillage à 3 positions. On peut ainsi choisir d'utiliser toute leur course, de la réduire de moitié ou, nouveauté, de les transformer presque en boutons avec une course encore plus courte.

À gauche, la position de blocage de la gâchette la plus courte ; à droite, la plus longue (pas de blocage).

4 palettes plus petites et plus pratiques

Microsoft a également retravaillé les 4 palettes situées au dos de la manette que l'on active en principe avec les majeurs et annulaires. Celles de la première Elite étaient trop sensibles et trop longues, à tel point qu'on les activait parfois par erreur. En contrepartie, les activer se faisait à la vitesse de l'éclair. Conscient de la délicatesse de l'opération, Microsoft a donc tout d'abord réduit la taille des palettes de la Series 2. On risque moins de les arracher ou de les activer en attrapant la manette.

Notez que les boutons qui leur sont associés sont plus fermes, pour un toucher finalement assez proche de celui des gâchettes-boutons LB et RB.

C'est d'ailleurs ce qui ressort des différents boutons de cette manette, une certaine homogénéité fort agréable, les forces d'activation et le toucher étant similaires d'une commande à l'autre. On retrouve ainsi les mêmes sensations lorsqu'on manipule la croix directionnelle, les 4 directions étant bien marquées en restant néanmoins assez souples pour ne pas troubler l'utilisation du disque pouvant remplacer la croix. On obtient d'ailleurs plus de souplesse avec ce dernier qu'avec celui de la première Elite.

Des sticks plus fermes et toujours amovibles

Terminons ce tour des nouveautés par les sticks analogiques. L'Elite Series 2 propose toujours différents capuchons pour varier les plaisirs. On peut ainsi utiliser les mêmes que ceux de la manette Xbox One classique, concaves et avec du relief sur leur pourtour, remplacer celui de droite par une version à axe plus haut afin d'améliorer la précision lors de la visée dans un jeu de tir, par exemple, ou encore utiliser l'unique capuchon convexe fourni si l'on préfère les sticks "à l'ancienne" — on constate que toutes les manettes officielles de consoles sont passées à des sticks plus ou moins concaves. Un autre duo de capuchons, toujours concaves, mais plus lisses, est également proposé, pour ceux qui aiment poser les pouces sur des sticks plus larges et moins rugueux.

Mais la principale nouveauté de ces sticks analogiques réside dans la possibilité de régler leur fermeté en comprimant plus ou moins leur ressort à l'aide d'un petit outil fourni. 3 réglages sont alors possibles, le plus souple correspondant aux sticks de la manette Xbox One classique, tandis que le plus ferme procure des sensations plus proches de celles connues avec les manettes Xbox 360. La nuance est subtile, mais bien réelle.

Un logiciel simple et complet, aussi sur console

Au chapitre de la configuration, on dispose bien entendu toujours d'un logiciel "Accessoires Xbox" (disponible sur Xbox One et Windows 10) permettant de changer la fonction de tous les boutons d'action de la manette. Il est aussi possible d'attribuer pour chacun d'eux une fonction secondaire qui s'active lorsqu'un autre bouton de notre choix est enfoncé (fonction Shift).

On dispose sinon d'un réglage de la courbe de sensibilité des sticks analogiques, avec plusieurs préréglages qui permettent de tester rapidement différentes sensibilités. On peut alors, au choix, privilégier une attaque plus franche en début d'inclinaison pour gagner en réactivité, ou au contraire réduire la sensibilité sur les premiers degrés pour être plus précis. De quoi s'adapter à tous les styles de jeu. La course des gâchettes peut également être ajustée, notamment pour correspondre au réglage mécanique utilisé sur la manette, puisque ce dernier ne peut hélas changer automatiquement le réglage logiciel de la manette.

L'ensemble de ces réglages peut être sauvegardé dans un profil, avant d'envoyer ce dernier dans la mémoire de la manette. L'Elite Series 2 peut ainsi accueillir 3 profils différents, en plus du profil par défaut qui ne peut être effacé.

Précision et réactivité

Avec toutes ces possibilités de personnalisation, la manette Xbox Elite Series 2 est assurément l'une des manettes les plus confortables et polyvalentes. Mais à l'heure de parler des performances, peut-on espérer du mieux ? Au niveau des boutons principaux, pas vraiment, les sensations obtenues étant très semblables à celles que l'on peut avoir avec une manette classique. On peut ici regretter que Microsoft n'ait pas opté pour des interrupteurs mécaniques comme l'ont pourtant récemment fait Razer et Thrustmaster.

C'est plutôt au niveau des sticks analogiques que les différences se font le plus sentir. Le réglage de leur sensibilité permet de choisir assez finement ce qui nous convient le mieux pour chaque type de jeu et l'utilisation de capuchons différents avec notamment un modèle à l'axe plus haut donne clairement des avantages en matière de précision. Les jeux de tir, mais aussi de course, sont les premiers à en profiter.

Le disque directionnel alternatif à la croix se montre pour sa part précis pour les jeux de combat. S'il ne remplace pas un bon stick arcade, il offre tout de même une précision et une fluidité suffisantes pour exprimer nos quelques talents de bagarreur virtuel. On l'apprécie aussi pour les jeux d'action-aventure ou de plateformes (CelesteHollow KnightDead Cells...).

POINTS FORTS

  • Excellente qualité de fabrication et confort de prise en main.
  • Fonctionnement sans-fil avec peu de latence.
  • Batterie intégrée et support de charge aimanté fourni.
  • Palettes accessibles sans être gênantes.
  • Précision des sticks analogiques.
  • Capuchons de sticks interchangeables.
  • Course des gâchettes réglable sur 3 niveaux.
  • Croix et disque directionnels bien conçus.
  • Logiciel de configuration complet sur Windows 10 et Xbox One.

POINTS FAIBLES

  • Les boutons A, B, X et Y auraient pu être plus réactifs encore.
  • Course logicielle des sticks qui ne s'adapte pas automatiquement au réglage mécanique choisi à l'arrière de la manette.
  • Batterie inamovible.

 

CONCLUSION

NOTE GLOBALE

Encore plus aboutie que la première manette Elite, cette Xbox Elite Series 2 a presque tout de la manette ultime. On aurait pu souhaiter des boutons principaux plus réactifs encore, mais pour ce qui est du confort, de la précision et de la personnalisation, on ne trouve tout simplement pas mieux. Elle fait hélas payer très cher ses prestations, mais il s'agit de la meilleure manette de jeu du moment, sans aucun doute.










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