Il est clair que je fais totalement partite de ces gens qui
aiment les intérieurs épurés, voir même minimaliste.
Et probablement qu’avoir grandi dans un intérieur typique du
style de la génération des Boomers a participé à mon amour des choses épurées. Car
les Boomers ont cette habitude fâcheuse de vivre dans un bordel incroyable, où
il n’y a pas seulement une accumulation d’objets, mais surtout où ceux-ci n’ont
aucune place, aucun rangement et où tout fini au fil du temps sans dessus
dessous dans un capharnaüm épouvantable.
Qui plus est, en termes d’hygiène, c’est un cauchemar !!!
C’est aussi une des raisons pour lesquels avec l’âge et la diminution des
capacités physiques, bien souvent, même ceux qui sont propre finissent par
devenir sale. Car c’est quasiment inhumain d’arriver à maintenir les objets ou
l’environnement propres et en bon état à partir du moment t ou ils sont entassé
de façon anarchique.
Imaginer, faire le ménage dans une seule pièce aussi bordélique
me prendrais 10 fois plus de temps que faire l’entièreté de mon chez moi « car il est parfaitement rangé ».
Chaque chose à sa place, une place pour chaque chose, de l’ordre,
ne rien laisser de visible, des armoires et rangements organisés. C’est une
libération de la charge réelle engendrée par la difficulté à nettoyer un environnement
bordélique, autant que de la charge mentale. Car vivre dans un espace ordonné
ou l’on ne voit pas les objets est libérateur de temps autant que de l’esprit !!!!
Alors oui, voir mes parents de cette génération de bordélique
« et qui, en l’occurrence sont doublés de gros flairants… c’est pas
de bol », a certainement nourrit mon besoin de propreté, de rangement et
de vivre dans un espace en apparence le plus vide possible !!!!!
Evidemment, je ne fais pas une généralité. Il y a bien
entendu des gens de la génération boomers qui aiment l’épuré et l’ordre, comme
il y a des plus jeunes qui vivent dans un bordel absolu. Je parle ici d’une
tendance.
Tendance dictée parfois par la mode « le marketing donc », les avancées
technologiques, la culture ou encore le milieu social, et même parfois certains traumas.
Les gens de ma génération « les Millenials »
habitant dans les pays européens qui furent le plus touchés par la guerre, ont
quasiment tous connu des grands parents qui étaient des accumulateurs compulsif
de certaines choses. Car traumatisé par la guerre, la destruction des biens de
leurs parents, le fait d’avoir connu la faim et les carences à cause de la
guerre, a laisser en eux un certain besoin d’avoir sous la main une accumulation
d’objets « au cas où la guerre reviendrait ».
Trauma et ses répercussions sur leurs modes de vie une fois
la guerre finie et en âge de fonder leurs foyers.
Si chaque personne est différente, fait en fonction de ses
gouts, il n’est pas possible de nier l’existence de tendances « décos »
typique à certaines générations.
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